Les événements qui ont eu lieu à partir du 7 janvier constituent une véritable onde de choc pour l’opinion. Les Services Publics sont en première ligne dans ce drame et également dans tout ce qu’il a mis en pleine lumière. De l’Éducation Nationale au Ministère de l’Intérieur en passant par la Justice, la plupart des services régaliens sont interrogés par ce qui s’est passé et par la nature des mesures susceptibles d’être prises. Bercy et tout spécifiquement la Douane (DGDDI) n’échappe pas à cette obligation. Bien au contraire, les contrôles douaniers sont un élément clé de ce dossier.
Une première évidence s’impose : il faut tout faire au niveau de l’action de l’État pour apporter des réponses au-delà des mots, si importants soient-ils.
On peut ici saluer l’action des pouvoirs publics, en premier lieu celle des agents qui sont intervenus pour sauver les personnes et traquer les auteurs de ces horreurs « hors normes ».
Mais on peut également se féliciter que les autorités gouvernementales aient écarté l’idée d’un « Patriot Act », ou d’un autre dispositif d’exception qui peut allier dangerosité et inutilité.
En un passé récent, un fait divers (ici, on est bien sûr largement au-delà) était suivi d’une loi de circonstance, vaine en général, surtout quand il n’y a personne pour appliquer un texte souvent mal conçu.
Ceci étant, que faire ?
Pour ce qui concerne la Douane, il y a trois constats patents :
Il ne s’agit pas ici d’un plaidoyer pro domo mais de la froide évidence de la réalité.
L'espace de réaction aux articles est réservé aux adhérents de la CGT douanes.