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  • Posté le 3 avril 2019.

Tous dans l’action le 5 avril prochain !

Depuis le 4 mars, une onde de colère traverse la communauté douanière. Sur tout le territoire, nombreux, douaniers et douanières se mobilisent. Les doléances qu’ils ont exprimées sont devenues des revendications portées par leurs organisations syndicales qui, ont été reçues par le ministre de tutelle de la DGDDI, Gérald Darmanin.

Le ministre, poussé par la forte mobilisation des collègues a proposé 14 millions d’euros au 01/07/19, en augmentant en partie l’ACF pour les CO-AG et l’Indemnité de Risque pour les SU soit une augmentation de 70 euros bruts par mois en moyenne par agent. Avec comme préalable la suspension du mouvement.
L’ensemble des agent·e·s consulté·e·s ont rejeté ces propositions qui étaient bien en dessous des revendications initiales de l’intersyndicale, à savoir :
 une revalorisation de l’indemnité de risque en surveillance à hauteur de 120 points,
 une augmentation de l’ACF pour tous,
 une revalorisation des heures de nuit/WE/jours fériés à hauteur de 7 euros pour tous les grades et les deux branches,
 une revalorisation de l’indemnité mensuelle de technicité ministérielle à hauteur de ce que perçoivent les agents de la DGFIP (à savoir 110 euros net mensuels environ)
 des effectifs, des moyens matériels et immobiliers et des équipements à hauteur des missions qui nous sont confiées.

L’intersyndicale a rappelé les exigences des douaniers, le doublement de cette enveloppe budgétaire (soit environ 25 millions d’euros plus l’augmentation des heures de nuit).

A défaut, le mouvement va continuer sous toutes les formes possibles.

Les douaniers ont fait la preuve de leur capacité de mobilisation et de leur détermination. L’inquiétude de l’administration est palpable ainsi que l’attestent les déplacements des directeurs et divisionnaires, les instructions données à l’encadrement dans la fébrilité, les menaces d’interrogatoires écrits dans certaines unités, menaces concrétisées dans plusieurs interrégions et l’intervention des forces de police comme seule réponse à nos revendications dans plusieurs unités du Nord de la France.

Ce que nous demandons est très proche de ce que demandent de nombreuses professions et plus particulièrement, nos collègues de la DGFIP en grève reconductible depuis janvier : ras le bol général de toutes ces réorganisations [2], suppressions d’emplois, fermetures de service qui dégradent nos conditions de vie au travail et de vie tout court et de l’absence totale de reconnaissance du travail que nous accomplissons jour après jour.

Aujourd’hui, face aux menaces, face au mépris d’une direction générale, d’un ministère et d’un gouvernement qui restent sourds à nos demandes, l’intersyndicale douanière de Nouvelle Aquitaine appelle tous les douaniers et douanières de l’interrégion à se rassembler en masse, sous toutes les formes possibles :

LE VENDREDI 05 AVRIL PROCHAIN, à partir de 08H
à l’entrée de la zone aéroportuaire de Bordeaux-Mérignac
Rond point situé entre l’avenue René Cassin et la rue René Cassin à Mérignac

Nous nous rendrons ensuite à l’Hôtel des douanes de Bordeaux afin de rappeler au Directeur Interrégional nos revendications.

Grâce à l’engagement de tous, on va l’emporter !

Tous dans l’action le 5 avril prochain ! DI Nouvelle Aquitaine

[1Dans l’actualité : concentration interrégionale des 3 TIC, du ciblage, suppression de la RI avec la création d’une agence comptable de l’État, menaces sur les services viticulture avec le déploiement de CIEL, la dématérialisation des déclarations, les transferts d’activités, Brexit sans effectif supplémentaire ou avec des effectifs insuffisants, multiplication, pilotage et instrumentalisation des missions pour les unités de l’interrégion sans aucune concertation.

[2Dans l’actualité : concentration interrégionale des 3 TIC, du ciblage, suppression de la RI avec la création d’une agence comptable de l’État, menaces sur les services viticulture avec le déploiement de CIEL, la dématérialisation des déclarations, les transferts d’activités, Brexit sans effectif supplémentaire ou avec des effectifs insuffisants, multiplication, pilotage et instrumentalisation des missions pour les unités de l’interrégion sans aucune concertation.


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