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  • Posté le 16 septembre 2021.

CTSD Île de France - Déclaration liminaire

A l’occasion de ce CTS le paquet fiscal et la création du point de contrôle sur Chelles vont être examinés.

En premier lieu la CGT souhaite souligner l’investissement et l’extrême bonne volonté des agents à ce sujet. Un point de contrôle est tenu , dans des conditions difficiles, et les résultats démontrent, s’il en était besoin, de la nécessité des contrôles et tout particulièrement du contrôle d’initiative. Dans un tel flot de contrefaçons, pas vraiment besoin d’un ciblage extrêmement pointu. La simple odeur des colis suffit bien souvent à détecter des produits suspects. Le flair du douanier sûrement.

Toujours est-il que ce point de contrôle est devenu une réalité. Une réalité au goût cependant déjà amer. En effet, alors que nous espérions tous qu’il soit pérenne, on sait d’ores et déjà qu’il ne le sera pas. L’objectif de la Poste étant fin 2022 début 2023 de parvenir à compléter toutes ses déclarations afin que la totalité du trafic soit traitée par Roissy. On comprend mieux que l’idée d’une antenne n’ait pas été retenue.

Cette création d’un point de contrôle, n’est pas sans avoir de conséquences sur le fonctionnement du bureau de Marne la Vallée.
Une nouvelle mission mais sans les effectifs qui vont avec.
Des effectifs réels qui ne sont pas au niveau des effectifs implantés.
Des services en souffrance et sous-dotés (le PGP à Marne la Vallée a-t-il vocation à être systématiquement la dernière roue du carrosse ?).
Le service ex-ante dont les agents participent grandement à la tenue du point de contrôle paient une bonne partie de l’addition.
La CGT demande avec force qu’a minima les effectifs de référence soient mis en adéquation avec les effectifs réels au regard de cette nouvelle mission. C’est un minimum. Les calculs qui pourraient être faits quand à la durée de la mission sont indignes de l’investissement de la mission.

Toujours au sujet des conséquences que ce sous-effectif entraîne la CGT s’interroge sur les modalités de mise en place du télétravail.
Il semblerait que les agents de ce bureau, mais plus largement de la direction de Paris-Est aient été plus que fortement invités à modérer leur souhait en matière de télétravail. Un jour maximum à Marne la Vallée, un jour à Aulnay, un jour et demi à Rungis. Cette façon de procéder va à l’encontre des textes existants en la matière. De l’esprit de ceux-ci.

Elle vise également à fausser toutes les statistiques qui pourront être faites sur le télétravail.
En effet, si les agents sont contraints à demander un jour de télétravail alors qu’ils en souhaitent deux, voire trois, il sera facile de décréter qu’en matière de télétravail tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Par ailleurs, cela privera les agents de la possibilité de contester auprès d’un TA la décision défavorable dont ils font l’objet. Il faut que chaque agent obtienne satisfaction suite à sa demande.

La CGT souhaite savoir si ce procédé scandaleux qui a cours à Paris-Est existe aussi dans la DR de Paris ou celle de Paris-Ouest.
Nous demandons avec force que soit mis fin à ces pratiques lamentables.
S’il s’agit de la décision d’une DR, celle-ci jettera le discrédit et la suspicion sur les chefs de service.

Nous demandons donc l’arbitrage et le recadrage du directeur interrégional en la matière.


Vous trouverez le pdf de cette déclaration ici :

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