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  • Posté le 10 juin 2020.

Groupe de travail de la DI Ile de France - 9 juin 2020

A titre général, les maîtres chiens qui disposent d’un véhicule devaient souvent louer une place de parking pour le véhicule de service qui leur est dédié. La DI produira des attestations nominatives qui permettront le défraiement des frais de parking sur présentation des pièces justificatives. Le paiement sera pris en charge dans Chorus.

*** Point de situation

Les chiffres du présentiel pour le 8 juin sont les suivants :
591 agents sont présents dans l’interrégion.
138 agents CO/AG sont en ASA – dont 60 surv, dont 57 à la BSITM).
276 agents sont en télétravail
Le nombre de malades est remonté à 7 tandis que le nombre de quatorzaines est de 2. Le virus reste présent.
76 agents sont en fragilité. Des agents se sont rapprochés de leur médecin pour signaler leur état de fragilité.

*** Modalités de la reprise en Ile de France

L’activité statistique est extrêmement intense. La DI est en train de finaliser l’attribution des primes Covid. Les recensements sur les niveaux de présentiel sont toujours en cours, car il reste des agents qui ont été dans des situations mixtes. Des états au jour le jour pour la surveillance concernant les agents en ASA mobilisables seront recensés dans la semaine. Le même état sera élaboré la semaine prochaine pour les AG-OPCO. La charge de travail liée à l’application de cette ordonnance est très importante.
Ensuite, viendra un temps d’échange avec les agents, qui sera le moment de transmettre les notifications à chaque agent de sa situation individuelle.

Les agents ont pris moins de congés pendant le premier semestre. Beaucoup d’agents n’ont pas pu prendre leurs jours de congés.
Il n’est pas encore possible de donner un état complet aux agents. Les agents connaissent globalement les règles et peuvent se situer (les agents en télétravail, les agents en présentiel). Pour l’heure, les agents peuvent prendre leurs congés d’été sans problème, et quelques uns seulement n’auront pas la possibilité de garder beaucoup de jours pour la fin d’année.

Le DI s’est présenté devant les agents à plusieurs reprises et a programmé des déplacements à Paris Ouest.
Les organisations syndicales ont déjà fait remonter plusieurs cas particuliers. Il n’y a par exemple plus aucun CSDS en poste à Paris Ouest, même s’il reste des adjoints qui assurent l’interim.

Dans les brigades de Paris Sud et des Ulis, les agents vont obtenir 18 tickets resto par mois. La DI travaille à obtenir la même chose pour Val de Seine et Gennevilliers.

La DI attend les instructions sur les renforts que la DIPA doit envoyer en Ile de France. Il est prévu de développer des actions communes, mais pour le moment, la DG n’a rien communiqué sur ce point. La DI attend le calendrier et les modalités de redéploiement.

Des CSDS ont fait remonter des demandes concernant l’utilisation des véhicules et la limitation à deux agents par véhicule. La DI a autorisé les agents à monter à plus de deux à condition de réaliser un trajet court, si les agents portent des masques et que des EPI sont dans le véhicule.

La DI a dédouané plus de 250 millions de masques. Paris Est a réalisé une affaire de contrefaçon de masques de la marque 3M, la première en France. Tous les bureaux ont désormais démarré l’activité de dédouanement des masques.
L’interrégion reste efficace en termes de LCF, notamment en termes de protection du consommateur. L’activité des services reprend correctement. Pour le PRA, deux axes de contrôles sont privilégiés : les contrôles sur les camions et sur le fret express ou postal. L’intérêt est de travailler plutôt sur des colis que sur des personnes. Il s’agit en outre de vecteurs de fraude potentiels. Si une action de coopération longue avec des renforts importants de Roissy est mise en place, il faudra réévaluer les façons de travailler sur ces vecteurs.

Limiter les contrôles en opérations commerciales pour la période présente un fort risque de fraude. Quand les entreprises font faillite, elles sont beaucoup plus tentées par les opérations frauduleuses, notamment dans le domaine des contributions indirectes qui est un vecteur de fraude connu. La CGT ne souhaite pas particulièrement intensifier des contrôles pour faire couler des entreprises en période de crise mais au contraire soutenir toutes celles qui jouent le jeu légalement. La fraude étant une concurrence déloyale et pas un atout pour surmonter la crise.

Le DI a pris note de nos remarques et fera remonter le sujet auprès de la DG.

*** Organisation de la Direction de Paris Ouest

Une réflexion de fond sur le fonctionnement des divisions : A Paris, il y a une division Co et une division Surv, alors qu’ailleurs, il s’agit de divisions territoriales. La mise en place de division spécialisées plutôt que territoriales permet de travailler mieux, avec un meilleur soutien opérationnel des divisionnaires pour les agents. En Op co, le travail en réseau est de plus en plus fort, alors qu’en surveillance, sur la direction, il y a des questions qui se posent en raison du manque de CTSD.
Quand il y a deux divisions fonctionnelles, les chefs de POC et de PAE ont plus de travail pour s’assurer du travail commun des services, mais il n’est pas certain qu’un commandement territorial empêche de travailler correctement.
Il faudrait réfléchir à un secrétariat commun pour les deux divisions, avec la possibilité de travailler véritablement ensemble.

Ce sujet n’est pas tabou pour nous. Nous supposons que ce mode organisationnel serait plus efficace. Il faut étudier les avantages et les inconvénients de la situation, notamment en termes de synergie des services. Nous nous inquiétions avant tout de l’avenir de la maison douane, surtout quand on voit ce qui arrive aux CI en ce moment.
Un divisionnaire, c’est avant tout quelqu’un qui doit être présent : que ce soit quand il y a des problèmes ou quand il faut souligner les situations qui vont bien.


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