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  • Posté le 26 novembre 2018.

SAC ou BRIGADE DU CIDRE ?!

Après avoir détruit un service de contrôle, le SAC de Granville, l’administration se rend compte que finalement, ce service avait une utilité et surtout une charge de travail !

Alors même que ledit service n’est pas encore officiellement fermé, voilà que nous apprenons que des formations sont distillées dans l’urgence dans les locaux de ce service (sic !) aux brigades de surveillance afin que celles-ci fassent les contrôles de bouilleurs de cru ! Impensable ! Sauf pour l’administration !

Bien évidemment, pour faire "accepter" cette nouvelle mission aux agents des brigades concernées, l’administration explique que les contrôles ne se dérouleront que les week-ends... Ah ???

Donc est-ce à dire que les brigades de Surveillance n’ont rien à faire les week-ends ?

Mais, que faisait le SAC de Granville auparavant ?

On se le demande !

Bien évidemment, nous sommes ironiques en écrivant cela !

N’est-ce pas cynique de ne même pas attendre la fermeture officielle du service et de transférer cette mission à la surveillance ?

Mais où sommes-nous ?

Que se passe-t-il dans la tête de nos encadrants pour s’imaginer que les brigades de Surveillance sont très heureuses qu’on leur donne le travail enlevé, volé à nos collègues OP/CO ?

Nous savons qu’à la DG, il y a une certaine fébrilité quant à la surcharge de travail éventuelle avec l’arrivée prochaine du Brexit, qui attend nos collègues de la Surveillance. Et au lieu d’anticiper, ne serait-ce qu’en prévoyant du personnel, des formations adéquates à un Brexit, des réunions d’information, non on préfère transférer la charge de travail qui était dévolue au SAC de Granville aux brigades de Surveillance !

Nous sommes dans le même contexte qu’avec la suppression des BR de Caen et de Cherbourg, la suppression des brigades de Port-en-Bessin, deValognes, de Carteret, des bureaux de Saint-Lô, de la fusion des brigades de Caen et de Ouistreham !

On accumule, on accumule , on concentre la charge de travail sur un bureau, une brigade, sans personnel, sans concertation, sans vision à long terme, mais plus encore sans attendre que nos collègues aient au moins fait le deuil de la perte de leurs bureaux, de leurs missions, de leur savoir-faire...

C’est une honte...!

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