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  • Posté le 14 septembre 2021.

Télétravail à la DIPA

Les textes sont rarement à la faveur des agents, on le sait tous.
Mais l’interprétation du texte...ça frise au scandale !

Vous trouverez ci-joint le Cactus de la DI Paris Aéroports dédié à la mise en œuvre du télétravail

A la DIPA, que dire que nous n’aurions pas déjà écrit ou dénoncé, enclave douanière à part, dans laquelle le peu de turn over de nos cadres dirigeants nous asphyxie. L’actualité du moment avec la mise en place du télétravail pérenne nous le démontre encore une fois.

L’accord-cadre signé le 13 juillet dernier ainsi qu’une instruction DG définissent les modalités de mise en œuvre du télétravail dit pérenne pouvant aller jusqu’à 3 jours maximum de télétravail hebdomadaire de différents types.

Les articles 2 et 5 de l’instruction DG de juillet 2021 sont très clairs : le recours au télétravail peut être régulier (jours fixes), ponctuel (jours flottants) ou temporaire et chaque demande fait l’objet d’un examen au regard de la situation individuelle de l’agent.

Voilà pour partie le cadre prévu au niveau central, mais qu’en est-il réellement dans notre principauté ?

Eh bien, à la DIPA, les agents n’auront pas le choix...

A la DIPA, c’est l’absence de dialogue qui prime avec des décisions prises à l’avance. La direction décidant de manière arbitraire d’appliquer ses propres règles en imposant un nombre de jours minimum et en bafouant les textes en vigueur.

Enfin, la volonté d’ harmoniser les autorisations de télétravail, n’est-elle pas plutôt le refus de prendre en compte les situations individuelles ?

Pourquoi ces pressions insidieuses sur les agents au cours de ce mois de transition, que craint la direction ? un nombre élevé de recours ?

En résumé, ce management basé sur la défiance ne doit pas vous empêcher, agents CO, AG et SU (cadres et non cadres) volontaires pour le télétravail et ayant des fonctions télétravaillables à demander le nombre de jours de télétravail/semaine qui vous semble être adapté à vos fonctions (dans la limite des 3 jours).

II n’y a pas de spécificité de la DIPA, les fonctions et activités télétravaillables sont les mêmes dans toutes les directions (cf annexe 4 de la note DG).

Vous avez jusqu’au 22 septembre pour faire VOS demandes dans sirhius et pas celles que la DI souhaite que vous fassiez.

En cas de refus, vous pourrez faire un recours (gracieux, hiérarchiques ou en CAPC) et être accompagné par un représentant du personnel.

Les motifs de refus sont clairement exposés dans la note DG, gageons qu’à la DIPA où tout est possible de nouveaux motifs apparaîtront peut être.

Qui sera responsable, celles ou ceux qui auront validé les dossiers dans sirhius ou celles ou ceux qui auront « encadré » leur coordination ?
(!!!)

Chers collègues ! si vous réussissez à décrocher le saint Graal, ne croyez pas être au bout de vos peines.

La journée de télétravail, tel un chemin de croix, sera ponctuée de moult obligations (horaires et pauses méridiennes fixes imposées, compte rendu détaillé quotidien).

Enfin, la CGT rappelle qu’il y a une hiérarchie des normes, le protocole DGAFP signé par les organisations syndicales en juillet 2021 et les instructions DG doivent s’imposer et non les considérations personnelles du directeur qui ne croit pas au télétravail.

A méditer : « les aspirations au télétravail montrent, en creux, la dégradation des conditions de travail en présentiel dans beaucoup d’endroits, le développement des open-space et des flex office (sans bureau de travail attitré), des salariés qui ne peuvent plus travailler sans être interrompus sur leur lieu de travail et qui, chez eux, trouvent un lieu plus apaisé, avec moins de pression ». (septembre 2021-enquête nationale UGICT CGT)

Documents joints à l'article :

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