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  • Posté le 14 septembre 2017.

la DR d’Orly change de main

La DR d’Orly change de main !
(ou quand la DG est plus rapide pour ses projets que pour résoudre les vrais problèmes…)

Lorsque les syndicats sont conviés à une réunion d’information, il y a toujours un doute… Aller dans une réunion sans en connaître l’objet réel, sans document à l’appui, c’est toujours un numéro de funambule, cela pourrait ressembler au fait de jouer aux cartes alors que seul votre adversaire connaît les règles… Alors lorsque l’on s’aperçoit au dernier moment que c’est le DG lui-même qui va jouer les maîtres de cérémonie, on flaire le traquenard.

Ainsi, le Directeur général ouvre la réunion :
les synergies de travail et de régime de travail entre Orly et Roissy existent et l’évolution de notre environnement nous oblige aussi à évoluer ;
pour les services extérieurs et toutes les questions aéroportuaires : « Orly et Roissy, c’est pareil » ;
le Préfet de police de Paris vient de prendre compétence sur Roissy et Le Bourget et le sera aussi sur Orly dès le 01/01/2018. 

Conclusion : On se doit d’avoir une interface unique et en conséquence, aujourd’hui vous est présenté le projet suivant :

LE REGROUPEMENT ENTRE ROISSY LE BOURGET ET ORLY. 

Précision utile : Cette fusion ne nous est imposée par personne, il s’agit simplement d’une idée douane ! Nous qui pensions, avec encore quelque optimisme, que l’on allait nous dire qu’une solution avait été trouvée pour le sous-effectif désespérant en Op/Co à Roissy ou dans les deux branches à Orly, nous voilà devant une grande déception...

Certes, les problématiques des aéroports sont communes, ce qui rend une gestion unifiée possible. Certes, il y a donc une convergence sur certains enjeux comme les conditions de travail ou le rythme de travail des deux aéroports. Notre Directeur général avait même entamé en nous disant, « les plus anciens se souviennent que Roissy n’était qu’une direction », et ce, avant même que la direction d’Île-de-France n’existe. Certes. Mais les plus anciens se souviennent aussi d’une époque, où Roissy n’existait pas du tout et où nous avions les effectifs pour travailler correctement. Nous ne sommes pas nostalgiques des mêmes choses.

Attention, il ne faut pas parler des sous-effectifs à notre Directeur, car il nous rappelle toujours que d’autres DI sont en sur-effectifs. Voilà qui mérite une traduction : une DI qui est en sur-effectifs pour la DG, c’est une DI qui était en sous-effectifs chronique mais dont on a baissé les effectifs de référence en supprimant brigade et bureaux, tout en lui laissant ses missions, jusqu’à ce qu’elle se retrouve en « sur-effectifs ». Exemple : Vous êtes 6 en théorie pour une tâche, mais vous n’êtes que 5. Vous êtes en sous-effectifs . Un énarque arrive et dit : « moi, je pense que 3 personnes suffisent ». Vous êtes désormais en sur-effectifs. Bel exemple de la pensée complexe adaptée aux mathématiques !

Sur ces entrefaites, notre directeur nous annonce comment il voit ce qu’il ne veut pas appeler une fusion, ni une absorption (nous vous faisons grâce des débats sémantiques). L’organisation resterait la même : la DR d’Orly viendrait s’ajouter aux 2 autres DR fonctionnelles de Roissy. Elle garderait son périmètre actuel avec l’intégralité de ses fonctions. Ce serait « juste » un changement dans la DI d’affiliation (rien de plus qu’un changement dans le code direction de l’application mutation). Sauf que dans les faits, les choses sont un peu plus complexes que ça.

Par exemple, la recette régionale va poser problème.

Passons sur le fait que son passage à l’Île-de-France devait se faire au 1er octobre 2017, et que du coup, c’est foutu… D’ailleurs, voilà encore un bel exemple d’une réforme menée tambour battant et qui se termine en queue de poisson. Tout est donc à recommencer, ce qui posera (....)

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