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  • Posté le 5 septembre 2018.

Tu veux ma photo ?

Tout commence au bureau du Port (oui, encore Le Port !) où les agents sont invités à renouveler le titre de circulation portuaire, sésame obligatoire pour se rendre sur les quais, au dépôt, sur les lieux de contrôle etc.

Un formulaire et un engagement individuel à remplir, accompagnés d’une photo d’identité, seront remis au Grand Port pour l’établissement des dits titres.
Naïvement, nous (la CGTR) soumettons aux responsables de la collecte de ces pièces obligatoires une petite, toute petite, suggestion : utiliser la carte bancaire du bureau pour financer la photo d’identité de tous les agents.

La réponse ne tarde pas à redescendre du chef lieu : par « principe », l’administration refuse de financer cette dépense publique car elle a par le passé refusé de financer les photographies de la commission d’emploi.

L’expérience peut commencer !

Si le service public est une juste contrepartie (indirecte) de l’impôt, que des agents assurent des missions de service publique pour l’intérêt général de leurs concitoyens contribuables ayant autorisé le gouvernement par l’intermédiaire du Parlement agissant en leurs noms à lever l’impôt, que ces agents en charge de ces missions publiques doivent être dotés de moyens leur permettant d’agir, où ces fonctionnaires sur-rémunérés du Port trouveront-ils la « modique somme » nécessaire au
financement de leur mini portrait glacé ?

A l’issue du GT ou cette suggestion a été reformulée en question diverse, la réponse de l’administration a cette démonstration est restée la même : Pas de financement, les sous sous sont dans la popoche des agents.
Par principe (ou par posture ?!) ! Parce que la pseudo jurisprudence de la commission d’emploi justifie, selon eux, que pour une somme modique on peut s’asseoir sur un Principe sensé animer chacune de nos actions pour l’intérêt de ceux qui ont consentis à l’impôt.

Nous avons rappelé, dans le soucis de permettre un sursaut, qu’au bureau du Port il y a BEAT cette année, démarche cosmétique mais dépense bien moins modique pour le coup… (5 chiffres !)

Nous (la CGTR) avons posé d’autres questions et fait d’autres suggestions à notre administration pour l’adaptation des modalités de demande des titres de circulation aux prérogatives des agents des Douanes. Celles-ci sont actuellement traitées par qui de droit pour rétablir les manquements d’un Grand Port pour qui la Douane n’est pas toujours (ou n’est jamais ?!) un acteur public et une autorité à distinguer des opérateurs qu’elle doit contrôler... La faute a qui ?

Preuve, s’il en fallait, que nous sommes animés, nous, par le seule intérêt général et le respect des Principes qui étaient là avant nous et le seront encore après.

Comme nous avons été invité à nous « indigner », « de nombreux agents n’étant pas de notre avis » selon les résignés, nous profitons de cette expérience pour confirmer à ceux qui en doute que c’est bien là notre Principe : trouver les motifs d’indignation, même les plus insignifiants aux yeux des résignés, pour endiguer le déclin de nos services publics, de notre société.

NOU LE PAS PLUS, NOU LE PAS MOINS, RESPECT ANOU

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