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  • Posté le 7 octobre 2016.

Quand les manques de moyens publics...

Quand les manques de moyens publics affaiblissent l’activité économique.

La semaine dernière, la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects a discrètement et sans concertation avec l’Union des Aéroports Français, décidé de la fermeture de plusieurs liaisons aériennes hors Schengen en raison du manque d’effectifs permettant d’assurer les missions de contrôle aux PPF (Points de Passage Frontalier). Sont concernés les aéroports d’Abbeville, Agen-La Garenne, Amiens, Annemasse, Besançon-La-Vèze, La-Môle-Saint-Tropez, Lannion, Le Castellet, Lognes, Montbéliard, Nevers et Vichy.

La fermeture de ces 13 PPF sur les 85 existants n’est pas sans conséquence sur l’activité économique des territoires. En effet, l’aviation d’affaires représente chaque année plus d’un milliard de chiffre d’affaires et plus de 3000 emplois directs.

Dans ce type d’aéroport douanier dit “à la demande”, les aéroports perçoivent une taxe “pneu sur piste” et une taxe de stationnement. La fermeture entrainera donc de facto une perte de revenus conséquente pour l’aéroport mais sera surtout un frein important à l’attractivité du territoire. Prenons l’exemple de l’aéropot d’Agen : sa fermeture va contraindre les entreprises locales à se rendre à l’aéroport dit “de permanence” de la région, Mérignac.

Une fois de plus c’est la continuité du service public dans les territoires qui est mise à mal par une logique de restriction budgétaire prévalant depuis de trop nombreuse années dans l’administration des Douanes

Article publié sur le site de la Fédération des Finances CGT ici


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