La crise sanitaire que nous subissons aura renforcé les graves crises économiques, sociales et démocratiques que nous vivons depuis des années.
Cette pandémie aura montré le rôle majeur des fonctions publiques (d’État, territoriale et hospitalière) et de nos services publics. Les fonctionnaires ont été mobilisés, exposés au virus et très souvent déconsidérés. Si on ajoute à cela le mépris d’un point d’indice gelé depuis 10 ans, l’aspiration à plus de reconnaissance et la colère sont justifiées_ !
Les douaniers ont vu aussi leur pouvoir d’achat réduire ces dernières années.
Et aucuns services de la DGDDI n’est épargné par la détérioration des conditions de travail, que ce soit en télétravail ou en présentiel. Les réorganisations destructrices affaiblissent les capacités à exercer nos missions.
En tout et pour tout, ce sont à peine 450 emplois (dont 100 à l’école actuellement) qui ont été créés pour répondre aux besoins du Brexit…
Certains services douaniers fermés depuis de nombreuses années seraient bien utiles aujourd’hui pour répondre aux conséquences de l’arrivée de cette nouvelle frontière tierce !
Dans cette situation catastrophique, tant en manque d’effectifs, de structures et de stratégie, la DG profite de la baisse du trafic dans les aéroports pour réorienter les effectifs SU de Roissy sur des postes « où il y a des besoins_ »… C’est inadmissible_ !
Jamais aucune évaluation des réformes passées n’est faite malgré nos multiples demandes. L’incertitude quand à l’avenir professionnel devient la règle.
Aujourd’hui il est indispensable et urgent de tirer un bilan d’années de réformes à la DGDDI.
Tous ensemble, les douaniers doivent se mobiliser pour arrêter le projet « _douane de demain_ » de la direction générale et stopper le transfert de la fiscalité.
Le SNAD CGT appelle l’ensemble des douaniers à rejoindre par la grève et la manifestation, la mobilisation interprofessionnelle du 4 février prochain, pour :
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