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  • Posté le 31 janvier 2012.

Déclaration préalable au Comité technique du 31 janvier 2012

Monsieur le Président,

La nouvelle année a commencé avec de bien mauvaises nouvelles pour le pouvoir d’achat des fonctionnaires.

Ainsi, des prélèvements supplémentaires pour la retraite ont été prélevés sur les traitements à compter du 1 er janvier. Les salaires baissent ainsi de manière claire et visible. Il faut ajouter à cette érosion, le gel du point d’indice pour les années 2011, 2012 et sûrement 2013. L’annonce de l’augmentation de la TVA ne risque d’ailleurs pas d’arranger les choses. Il faut souligner que depuis 1945, le salaire des fonctionnaires n’aura jamais autant diminué.

L’incantation présidentielle « moins de fonctionnaires, mieux payés » est bien une illusion !!

Le fonctionnaire est ainsi vu comme un poids pour les finances publiques et même pour certains clairement comme un fainéant. Le délai de carence a été ainsi mis en place le 1er janvier 2012. Il s’agit donc bien de vouloir punir les malades !

Pourtant les fonctionnaires et les services publics méritent d’être mieux considérés. Ils sont utiles socialement et économiquement. D’ailleurs à l’heure où la dérégulation financière et économique a amené le désordre, la douane devrait être renforcée pour jouer pleinement son rôle de régulation et de contrôle.

Et pourtant, c’est le contraire qui se passe, l’administration supprime au niveau national dans une logique purement comptable, 372 emplois pour cette année.

La direction d’île de France peut sembler relativement épargnée pour cette année mais cela est purement conjoncturel (du fait d’emplois supplémentaires à la BSITM pour les JO de Londres) car dès l’année 2013, les coupes sombres reprennent de plus belle.

Aussi, conséquemment, la charge de travail ne cesse d’augmenter pour les agents amenant stress et perte de sens dans le travail.

Parallèlement, des services sont fermés ou fusionnés contre la volonté des agents et des opérateurs.

Sur la forme, nous regrettons l’envoi tardif de certains documents. Par exemple, il manque le PV du CTPSDR de Paris-Est et la déclaration liminaire au CTSPDR d’Orly, est-ce volontaire ?

Le dialogue social gagnerait à s’améliorer en fournissant à chacune des parties les conditions de bien préparer les réunions.

Pour conclure, si nous sommes venus ici c’est surtout pour demander que les suppressions d’emplois et les fermetures de bureaux cessent immédiatement. Aussi, à l’instar de nos collègues de Rouen et de Bordeaux en colère mais aussi de toute la France, nous exigeons un moratoire immédiat sur tous ces sujets.


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